C'est votre histoire
Française en Amérique
Publiée par André Leroux Membre de la Société généalogique canadienne-française. janvier 2018
C'est votre histoire
Française en Amérique
Illustration de Charles Vinh
Nos grands-pères, ces militaires.
Le régiment Carignan-Salières a été formé par la fusion
du régiment Salières, qui était établi durant la Guerre de Trente Ans (1618-1648),
et du régiment Carignan, qui était établi en 1644 en Piémont.
La fusion a pris place en 1658 pendant que le régiment se battait en Europe.
En 1660, quand le roi Louis XIV est devenu roi de France,
les colons de Nouvelle-France se trouvaient dans une situation
difficile avec les forces Iroquoises. Ils étaient constamment attaqués
par de petites forces (guerrilla). Alors, leurs représentants
au Conseil souverain ont demandé des renforts à Louis XIV
pour soumettre les guerriers Iroquois. Louis XIV a vite répondu
en envoyant en Nouvelle-France une petite armée de cent soldats en 1662.
Mais ce n’était pas assez et en décembre 1664,
le régiment Carignan-Salières en France, qui venait tout juste
de vaincre les Turcs en Hongrie, a reçu l’ordre de
« se rendre à l’un des ports de Brouage ou de La Rochelle »
pour se diriger vers la Nouvelle-France dans le but de combattre
les Iroquois menaçants et d'étendre leur influence sur de nouveaux territoires.
Alors, pendant l’été de l’année 1665, le régiment est venu à Québec. Le régiment qui comprenait vingt compagnies, plus un autre de quatre, venait des Antilles avec son célèbre lieutenant général, Alexandre de Prouville de Tracy.
Il a compté environ 1200 soldats et 80 officiers.
Pour en savoir plus:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Régiment_de_Carignan-Salières
Avec sa compagnie le capitaine de Saint-Ours
arriva à Québec le 12 septembre 1665.
Ils passeront l'hiver au fort de Sorel qu'on venait de construire et il semble qu'il aurait participé
à l'expédition de Tracy contre les Iroquois en 1666.
Pierre Parenteau dit Lafontaine
Ils arrivèrent le 12 septembre 1665, sur le navire
"Le Saint-Sébastien", ils sont soldats de la compagnie
de St-Ours au régiment de Carignan. il y avait une tradition dans les régiments de se donner des surnoms pour se taquiner ou pour cacher son identité à l'ennemi.
JEAN ESCANDE, Sieur de LATOUR: Capitaine
Le capitaine La Tour et ses soldats part
pour le Richelieu le 23 juillet 1665.
Il contribue à la construction du fort de Chambly
où sa compagnie passera le reste de leur séjour au pays.
Il arriva à Québec le 19 juin 1665 sur le bateau
“ Le vieux Siméon de Dunkerdam”.
Il était parti de LaRochelle le 19 avril 1665.
Soldat de la compagnie de LaTour
au régiment de Carignan,
Jean Besset, fut scalpé et tué par les iroquois
à St-Lambert en 1692.
François de Tapie de Monteil était le capitaine de cette compagnie.
Il arrive à Percé le 18 juin 1665.
Les compagnies sont transférées à bord de 2 navires loués par Tracy pour rejoindre Québec le 30 juin 1665,
Le Cat de Hollande et Le Vieux Siméon de Dunkerdam ;
Il s' agirait plutôt de deux navires de pêche présents sur les lieux. Ils rejoindront Québec le 30 Juin.
En 1661, Pierre Dubois Davaugour est nommé gouverneur de la Nouvelle-France par la Compagnie des Cent-Associés.
Il arrive en Nouvelle-France à la fin de 1662
avec le régiment de Monsieur D'Avaucour.
Certainement engagé sur place
dans le régiment pour terminé son temps.
Né vers 1641 de Pierre Gibaut et de Renée Lorlière (Larière) de Notre-Dame de Lusignan, évêché de Poitiers au Poitou.
Piot de Langloiserie arrive en Nouvelle-France en 1691 comme capitaine d’une compagnie du détachement des troupes de la marine.
Il arrive en Nouvelle-France en 1691
avec la compagnie de Monsieur de Langloiserie.
Il se rend au séminaire de St-Sulpice où les prêtres sont propriétaire de l'Île de Montréal. François Dollier de Casson lui accorde la concession d'une terre à Rivières-des-Prairies. Il épouse le 2 août 1697 à La Durantaye Françoise Davenne (fille de Charles Davenne et Marie DeNoyan).
Compagnie Franche-de-la-Marine
Arrivé au Canada en septembre 1684 comme soldat
de la première Compagnie Franche de la marine.
Domicilié à Québec de 1685 à 1690, puis en acadie vers 1696.
En 1704, prisonnier avec sa famille, gardés en otage à Boston.
Après sa libération, revint à Port-Royal.
Vers 1730, s'établi à la rivière St-Jean (NB) où il fut un pionnier
de Ste-Anne des Pays-Bas (Fredericton).
Plusieurs de ses descendants portent le nom de Damboise.
Pierre Dansereau
Pierre Dansereau est né vers 1667
à St-Georges-les-Baillargeaux Paris, Île de France.
Fils de Sébastien Dansereau et de Catherine Noël,
il épouse Angélique Aberoux, fille de Pierre et de Marie-Anne Despernay,
le 19 juin 1708 à Verchères, Québec.
Il est soldat de la Compagnie de La Jemmerais, une compagnie
du détachement de la marine.
Christophe Dufrost de Lajemmerais en était le capitaine.
Noël Legault
Noël Legault est né vers 1674 à Saint-Pierre de Kérinot
dans la commune d'Irvillac dans le Finistère.
Fils du laboureur Roch Legault et de Marie Scour-Gallion,
il épouse Marie Besnard, le 18 novembre 1698 à Montréal.
Onze enfants naissent de leur union.
Il arrive au pays vers 1695. Il est soldat des troupes de la Marine,
de la compagnie de Le Verrier.
Il habitera et/ou sera propriétaire de terres à la rivière St-Pierre,
à la Côte St-Pierre, à Lachine, à la Côte St-Rémi, et à La Grande Anse.
BALTHAZAR-ANNIBAL-ALEXIS de FLOTTE de la FRÉDIÈRE :
Fils de Jean Balthazard et de Claudine de Chastellard (2ème épouse; Sœur de Henri de Chastellard de Salière)
A bord de L' Aigle d'Or de Brouage, départ de la Rochelle le 13/05/1665 et arrivée à Québec dans la nuit du 18 au 19/08/1665.
Ce régiment était en 1658 au coté du régiment de Carignan
compris dans les troupes de Lorraine, Stationné près de Metz.
Cette compagnie fut transférée dans le régiment de Nassau,
tout comme la compagnie de Contrecœur
et participa à la campagne contre les Turcs
Il arrive à Québec le 12 septembre 1665 après 110 jours
de voyage, en même temps que le gouverneur
De Courcelle et de l’intendant Talon.
Le 14 septembre, à bord du navire «Le Justice»,
la Compagnie de Laubias et l’ancêtre Prince se sont rendus jusqu’à Trois-Rivières où ils ont pris leurs quartiers
et où ils y ont cantonné jusqu’à leur départ en 1668.
PIERRE De SOREL, Capitaine du régiment de Carignan-Salières
Baptisé le 26/12/1626 à St Hugues de Grenoble, à l'âge de 9 mois, Dauphiné( Isère) fils de Mathieu & Jeanne Giraud .
Gilles-François Dufault
Embarquée à bord du navire La Paix
Départ de la Rochelle le 13/05/1665
Arrivée à Québec le 19/08/1665
selon le Viateur Boulet/ Bosher/.
Confirmé par un Courrier de Jean-Talon du 14 mai 1665
Gilles Couturier
Compagnon d'arme de Gilles-François Dufault. Arrivé dans le même circonstance.
Après le départ du régiment en 1668, il décide de rester au pays et s’installe à Sorel.
Au recensement de 1681, il habite à Sorel, pratique le métier de cordonnier et possède un fusil, cinq bêtes à cornes et dix arpents de terre en valeur.Gilles Couturier a 39 ans, Elizabeth de Teragon, sa femme, 30 ans; leurs enfants: Pierre 5a, Jean 4a, Gilles 2 mois
Compagnie René Gaultier de Varennes
René Gaultier de Varennes, né en 1636 (baptisé le 2 juin 16361) à Chinon, en Indre-et-Loire, paroisse Saint-Louans2, et décédé à Trois-Rivières le 4 juin 1689 à l'âge de 53 ans. Il fut lieutenant dans le régiment de Carignan-Salières (1665-1666), gouverneur des Trois-Rivières (1667-1689), et seigneur (1672-1689). Il est aussi le père de Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye (1685).
Pierre Loiseau (Dit Francoeur)
Il arrive à Québec le 12 septembre 1665 après 110 jours
de voyage, en même temps que le gouverneur
De Courcelle et de l’intendant Talon.
Le 14 septembre, à bord du navire «Le Justice»,
la Compagnie de Laubias et l’ancêtre Prince se sont rendus jusqu’à Trois-Rivières où ils ont pris leurs quartiers
et où ils y ont cantonné jusqu’à leur départ en 1668.
The 41st British Regiment of foot
Le 41 st foot au Canada est le régiment anglais ayant reçu le plus
d'honneurs de bataille de la guerre de 1812.Présent sur le continent nord-américain dès le début du 19ème siècle, le 41 st fut le seul régiment
présent dans le haut Canada à l'ouverture des hostilités.
Il servit en garnison durant plusieurs années avant le déclenchement
de la guerre et se trouva fort bien préparé au climat canadien
quand celle-ci arriva. Le premier bataillon fut renforcé en 1813
par un deuxième bataillon arrivant d'Angleterre et avec lui
les derniers effets unis formologiques en vigueur dans le règlement anglais.
Le premier bataillon fut amalgamé avec le deuxième car il avait subi trop
de pertes depuis le début du conflit. C'est à cette occasion que
le régiment adopta dans son intégralité
la dernière tenue en service dans l'infanterie anglaise.
.
Le régiment de Meuron est un régiment militaire suisse, fondé par Charles-Daniel de Meuron en 1781 et dissous en 1816.
Le régiment arrive à Halifax le 16 juillet 1813, puis remonte le fleuve
Saint-Laurent en août. Après un arrêt à Québec, les troupes sont répartis
dans la région de Montréal pour renforcer l’armée britannique
qui défend ses possessions du Bas-Canada lors de la guerre de 1812.
Pendant une année, le régiment est stationné à Montréal et Chambly et est chargé de la défense de la vallée du Richelieu entre le lac Champlain
et l'embouchure avec le fleuve Saint-Laurent.
À l'été 1814, George Prevost, commandant en chef des armées britanniques, décide de passer à l’offensive et avance avec une armée de 11 000 hommes dans la direction de Plattsburgh, dans l'État de New York.
Le régiment de Meuron, toujours commandé par le lieutenant-colonel François-Henri de Meuron-Bayard, participe
à la Bataille du lac Champlain du 6 septembre 1814.
Après la défaite anglaise, le régiment couvre la retraite de l'armée.
.
Drapeau du régiment de Meuron.
Au moment de la guerre d'indépendance des États-Unis (1775-1783),
les Britanniques ont engagé environ 30 000 mercenaires allemands.
Un tiers de ces mercenaires étaient basés dans la Province de Québec (1763-1791). Commandés par le général Friedrich Adolf Riedesel,
ils sont intervenus contre les colons révoltés des treize colonies,
principalement au début de la guerre, et ont passé sept hivers
parmi la population canadienne.
Plus de 2 000 d'entre eux s'y sont finalement établis.
Leur apport démographique et culturel y est aujourd'hui reconnu
à titre d'événement historique national.
Les Cavaliers Dragon, Allemagne
Au moment de la guerre d'indépendance des États-Unis (1775-1783),
les Britanniques ont engagé environ 30 000 mercenaires allemands.
Un tiers de ces mercenaires étaient basés dans la Province de Québec (1763-1791). Commandés par le général Friedrich Adolf Riedesel,
ils sont intervenus contre les colons révoltés des treize colonies,
principalement au début de la guerre, et ont passé sept hivers
parmi la population canadienne.
Plus de 2 000 d'entre eux s'y sont finalement établis.
Leur apport démographique et culturel y est aujourd'hui reconnu
à titre d'événement historique national.
À Beloeil–Saint-Hilaire, on recense deux Allemands qui s’installent lors du départ des troupes; deux autres viendront y vivre 25 ans plus tard.
Étienne Voghel est le plus connu de ces Allemands qui s’établirent ici, puisqu’il est le seul à avoir fait souche. En janvier 1788, il épousa Agathe Latendresse à l’église de Beloeil. On retrace les baptêmes de plusieurs de ses enfants entre 1789 et 1800, alors qu’il était parfois appelé Étienne Loiseau (traduction de Voghel); un de ses fils fut même appelé Joseph Lallemand. Voghel a toujours vécu à Saint-Hilaire, et il a donné naissance à une descendance importante dans les vallées du Richelieu et de la Yamaska.