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Les Églises du Plateau

Saint-Pierre-Claver

 

 L'église est fondée en 1915 et l'édifice s'élève dès cette même année pour être achevé en 1917.

L'église est fondée par les pères jésuites en l'honneur de saint Pierre Claver (1580-1654),

lui-même jésuite, et fêté le 9 septembre.

Les architectes Joseph Venne et Jean-Omer Marchand furent responsables

des plans et de la construction achevée en 1917.

L'église, de style néo-Renaissance d'inspiration italienne, comprend

une nef à trois vaisseaux, une chapelle extérieure, un baptistère,

ainsi que deux clochers en forme de tour carrée qui encadrent

le portail de l'édifice, orné d'une rosace contemporaine en façade

et doté d'un porche percé de trois portes monumentales.

L'église, qui accueille les visiteurs grâce à un parvis d'une grande simplicité,

est flanquée, à l'est, par un imposant presbytère,

dont le parement de pierre grise s'harmonise avec celui de l'édifice sacré.

À l'intérieur, le plan au sol est une croix latine avec chœur en saillie abside en hémicycle.

L'orgue, installé en 1937, provient de la maison québécoise de facteurs d'orgue

Casavant Frères. Les vitraux du baptistère, d'une grande qualité, dateraient de 1938.

Le décor peint, œuvre de Madeleine Delfosse, est réalisé en 1947.

Le fer forgé ornemental provient de l'artiste Pancrazio Balangero.

Il y a plusieurs de ses oeuvres à travers l'église: les portes du baptistaire au motif déco

et réhaussée de bronze, les cadres des vitraux derrière le baptistaire,

les traverses des portes à l'arrière du sanctuaire, des chandeliers sur pattes,

des supports sur pattes, et des tables pour lampions réhaussées de croix en bronze

ainsi que plusieurs modestes tables de lampions .

 Les motif de croix, de bronze et de lignes d'art déco

caractérisent le travail à l'Église Saint Pierre Claver.

 

Saint-Pierre-Claver

Saint-Stanislas-de-Kostka

 

 

La paroisse Saint-Stanislas-de-Kostka a été fondée en 16 juin 1910 par Mgr Paul Bruchési.

L'église vint remplacer une chapelle érigée par les pères jésuites

de la paroisse de l'Immaculée-Conception quelques années auparavant.

Cette chapelle était déjà dédiée à saint Stanislas de Kostka en l'honneur

de de ce saint mort dans sa jeunesse et novice jésuite.

Le premier curé fut l’abbé Vincent Piette, connu aussi en tant que recteur de l’université de Montréal. Les travaux débutèrent en 1910 pour s'achever en 1912.

Le 19 décembre 1917, un incendie endommagea grandement l'édifice qui dut être reconstruit.

Il s'agit d'une des églises les plus spacieuses de Montréal,

sa superficie est d'environ 6 000 mètres carrés.

Elle fut construite suivant les plans l’architecte Louis-Alphonse Venne.

Ses murs sont entièrement fait de pierres et son toit de cuivre.

De style néo-roman, elle est constituée d'un chapelle extérieure,

d'une nef à trois vaisseaux, d'un baptistère, de deux tribunes et d'un presbytère.

L'orgue date de 1920 et fut fabriqué par les facteurs d'orgue Casavant Frères.

Restauré en 1987, il comprend 54 jeux et 3 claviers.

Les peintures intérieures sont l’œuvre de la maison Carle et Petrucci.

Les premiers vitraux ont été réalisés par O’Shea et Perdriau.

D'autres furent ajoutés en 1929 par Guido Nincheri.

 

 

Saint-Dominic

 

 

Dans les années antérieures à 1912, les besoins des familles anglophones

étaient assurés par le père Donovan, SJ, qui célébrait la messe

au sous-sol de la paroisse de l'Immaculée Conception.

Toutefois, en raison de l'augmentation de l'activité industrielle dans la région,

la population anglophone a augmenté considérablement.

Pour cette raison, les prêtres de la paroisse Immaculée-Conception

ont informé le Diocèse qu'il était temps pour les anglophones d'avoir leur paroisse.

Je me souviens de cette curieuse église au coin de l'avenue DE LORIMIER et Gilford;

c'était littéralement un sous-sol d'église surmonté d'un petit clocher.

Elle a été remplacée par des jardins communautaires

et le lieu de culte a été transporté dans un magasin de l'avenue du MONT-ROYAL.
Si ma mémoire est fidèle, la croix de l'ancien clocher trônait dans la vitrine.

La croix pourrait toujours retourner au site original

sur un socle de béton qui lui assurerait une certaine permanence."
Dans la coupure de presse de 1913 jointe figure une élévation

de ce que devait avoir l'air cette église qui,

pour des questions de budget, sera limitée à une crypte surmontée

d'un des deux clochers prévus à l'origine.

On espérait pouvoir la compléter en des jours meilleurs.

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"Source : Gabriel Deschambault (2008)"

Saint-Dominic
Saint-Dominic (LaPresse)
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