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Famille Lachapelle

(Langlois dit Lachapelle)

Honoré Langlois dit Lachapelle

Honoré Langlois, né et baptisé en 1632, Île-de-France, France,

fils de Jean Langlois et de Jacquette Charpentier, de Paris.

Son père Jean Langlois était aussi chapelier de métier.

Il vient en Nouvelle-France le 13 octobre 1651 avec Jean de Lauzon,

sur la demande de Maisonneuve. Il est un des dix hommes qui partent de Québec et remontent le fleuve pour aller au secours

de Ville-Marie (Montréal) aux prises avec les Iroquois.

En 1653, il fait partie de la garnison. L’année suivante,

il défriche deux arpents de terre à l’ouest de la ligne qui marque aujourd’hui la rue McGill, à la limite du Vieux-Montréal.

En 1659, il est cité comme chapelier ; on le retrouve d’ailleurs en première ligne sur la liste des artisans de ce métier ayant demeuré

à Montréal. Honoré a adopté ou reçu deux surnoms.

Il était dit « Lachapelle et Croustille ».

Le contrat de mariage est fait le 16 octobre, Basset,

marié le 5 décembre 1661 à Montréal, avec Marie Pontonnier,

baptisée le 22 janvier 1643 à Saint-Vincent du Lude, Anjou, France, veuve de Pierre Martin, fille d’Urbain Pontonnier

et de Félicité (Philiberte) Jamin. Elle a moins de 14 ans quand elle arrive au Canada à l’été de 1656.

« Fille du Roi », elle est confiée à Jeanne Mance qui vient

de fonder l’Hôtel-Dieu de Montréal. Marie avait été au centre d’aventures qui avaient ...croustillé dans les chaumières.

Nous ne saurions les rapporter ici.

Contentons nous de les citer à grands traits.

Tout d’abord elle se marie le 12 août 1657 à Montréal,

avec Pierre Gabois, fils de Pierre Gabois et de Louise Mauger,

un pionnier de Ville-Marie, l’union fut invalidée le 30 août 1660,

faute d’avoir été consommée et la responsabilité en a été imputée

à un amoureux éconduit qui pratiquait la sorcellerie.

Marie obtient un dédommagement de son premier époux,

au montant de 440 livres à verser en peaux de castor, en blé

ou en argent, contrat de mariage le 8 octobre,

puis elle contracta un deuxième mariage, le 3 novembre 1660, avec Pierre Martin dit Larivière, fils de Jacques Martin dit Larivière

et de Simone Closteau, il était soldat lui aussi, il fut tuer par les Iroquois quatre mois plus tard, le 24 mars et sépulture le 22 juin 1661 à Montréal. Veuve à 18 ans, elle donne naissance

à une fille, Marie, baptisée le 9 novembre 1661 à Montréal.

C’est avec Honoré Langlois qu’elle allait enfin connaître une existence normale, et celui-ci adopta sa fille née après le décès tragique du père. Honoré n’hésita pas, plus tard, à l’associer à ses propres héritiers.

C’est à Montréal que le couple s’établit. Lors du recensement de 1666, Honoré a déjà défriché vingt arpents de sa terre, et il possède deux têtes de bétail. En 1669, Honoré obtient une concession à la Pointe-aux-Trembles et il deviendra ainsi l’un des pionniers de cette paroisse, dont l’église sera construite à partir de 1705.

Il a vendu sa terre de Montréal à Robert Lecavalier

moyennant 360 minots de grain. En 1681, les recenseurs notent qu’Honoré Langlois met dix arpents en valeur

et possède douze bêtes à cornes. Le couple a maintenant sept enfants, l’un étant décédé en bas âge. Deux autres naîtront par la suite.

Le couple Langlois/Pontonnier eut dix enfants, et ceux qui contractèrent mariages, s’établirent à Montréal

et à Pointe-aux-Trembles. Honoré décéda le 11 et sépulture le 12 décembre 1709 à Pointe-aux-Trembles, il était âgé de 77 ans.

Son épouse décéda le 7 et sépulture le 11 janvier 1718 et fut inhumée

à Pointe-aux-Trembles aussi, à l’âge de 74 ans, elle laissait

quarante-huit petits-enfants et quatorze arrières-petits-enfants.

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