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Famille Drolet

Pierre Drolet

 

Le patronyme Drolet prend ses racines dans le prénom Raoul,

qui engendra Rollet, petit Raoul. Le tout s’est métamorphosé

en De Rollet puis finalement Drolet.

Christophe Drolet ne nous a pas donné les noms de son père

et sa mère, pour la bonne raison qu’il est arrivé dans la Colonie

après son mariage célébré à Paris en 1653.
Sa femme Jeanne Levasseur, baptisée le 4 mai 1631,

fille de Nicolas Le Vasseur et de Catherine Le Forestier,

est originaire de St-Éloi de Rouen, du département actuel

de la Seine-Maritime. Elle rejoint ses cousins,

Jean Le Vasseur, dit Lavigne, habitant de Québec en 1640,

et Pierre Le Vasseur, dit Lespérance. Ce dernier semble

avoir été de la même traversée que les Drolet, en 1654.

Quant à Christophe, il a grandi dans la paroisse de Saint-Eustache,

à Paris. Christophe a fréquenté les bancs d’école puisqu’il

signait avec assurance, élégance et fermeté. Il était mouleur,

traduit par boutonnier ou passementier. Les passementiers confectionnaient des "dentelles" d’or et d’argent, de soie et de fil,

au fuseau ou à la main, les bourses, les bracelets,

les guirlandes et les noeuds. En Nouvelle-France,

ce métier ne pouvait pas faire vivre son homme.

Un boutonnier fabriquait des boutons en cuivre jaune, en laiton, etc.

Christophe et Jeanne sont retournés en France en 1665,

à preuve leur absence lors des recensements de 1666 et 1667.

L’on rapporte la présence des frères Jean et Pierre Le Vasseur,

mais de leur cousine Jeanne, femme de Christophe : rien.

Les Drolet reviennent au pays en 1668, et retournent terminer

leur vie à Paris en 1670, mais sans leur fils Pierre Drolet,

âgé de 16 ans, demeuré en ce pays.

Pierre Drolet est né le 11 août 1654 et baptisé le 12,

à l’église Notre-Dame de Québec.
Au recensement de l’année 1681, Pierre est recensé comme domestique chez son oncle, l’huissier de la sénéchaussée de Québec,

Jean Levasseur, dit Lavigne.

Pierre Drolet un contrat de mariage le 21 septembre 1688,

préparé par le notaire Gilles Rageot, à Loretteville, pour prendre épouse, Catherine Routhier, baptisée à Québec le 15 février 1673,

fille de feu Jean Routhier et, de Catherine Méliot,

remariée à Charles Bouvier.

Le couple de Catherine Routhier et Pierre Drolet voit naître seize enfants, dont leur fils Philippe Drolet, qui épouse en 1731,

Marguerite Savard et poursuit le lien jusqu'à mon père, Roger Rochon.

Pierre Drolet est inhumé dans le cimetière de L’Ancienne-Lorette,

le vendredi, 29 juillet 1726. Il demeure le véritable fondateur de la famille Drolet. Catherine Routhier lui survit plusieurs années.

(Merci à Robert Rochon pour ce texte).

 

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