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Française en Amérique
Publiée par André Leroux Membre de la Société généalogique canadienne-française. janvier 2018
Famille Barabé
Nicolas Barabé
Nicolas Barabé
Fils de Robert Barabé et de Marie Varou, de Quincampoix,
archevêché de Rouen en Normandie, il contracte mariage devant le notaire Ameau,
le dimanche 21 octobre 1668, avec Michelle Ouinville, fille de feu Pierre Ouinville
et de feue Antoinette Bonnard, de la paroisse Saint-Paul de Paris.
De leur union naissent six enfants.
Il vient au pays comme engagé. Il se trouve au Cap-de-la-Madeleine en 1666,
serviteur d’Étienne Seigneuret et s’établit à cet endroit.
Devant le juge de la juridiction du Cap-de-la-Madeleine, le 19 avril 1670,
il demande que le taillandier Jean Buisson dit Le Provençal lui remette
une somme de 37 livres et 10 sols selon un mémoire
des comptes établis entre eux. Ce dernier présente à son tour un mémoire
qui précise, qu’il doit en réalité 32 livres 19 sols,
alors que Barabé lui doit 34 livres 19 sols.
Il doit donc payer outre les frais de cours une somme de 3 livres à Jean Buisson.
Aux enchères, il fait l’acquisition d’un emplacement à Trois-Rivières, le 29 mai 1672.
Le 6 février de l’année suivante, il est parmi ceux qui, entrés de nuit dans la cave
du notaire Sévérin Ameau, y dérobent du vin, de l’anguille, de l’eau-de-vie
et du tabac. En guise de réparation, il est condamné par le Conseil Souverain,
à 20 livres d’amende, le 14 mars 1673.
Le 21 février 1674, il vend au maître chirurgien Jacques Duguay
la place qu’il a obtenue aux enchères à Trois-Rivières en 1672.
Sur cet emplacement se trouve une maison, qui est construite sur la moitié du terrain
qui a été concédé à Julien Trottier, avec une partie de l’habitation
que Guillaume Pépin a vendue à Jacques Fournier.
Jacques Duguay promet de verser les 80 livres, qui sont le prix d’achat
de cet emplacement, de payer également 10 livres pour les frais
et de fournier en plus 80 livres et de « médicamenter »
la maisonnée de Barabé pendant une année.
Cette dernière obligation de la part du chirurgien laisse croire qu’il est déjà malade.
Il décède selon toute vraisemblance au cours de l’année 1675.