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Guy Saucier

1948 - 2016

Un ami, c'est pour la vie dit la maxime et Guy est mon ami.
Aujourd'hui il est parti laissant derrière lui des années de souffrances
physiques et mentales. Il était au bout de ses forces.

Je me souviens d'un Guy bon vivant et drôle. Avec lui tout était toujours correct.
Je vous ferai grâce de toutes nos frasques de jeunesse.
Je veut partager avec vous un petit moment de pur bonheur.
Je me souviens d'une belle journée d'été où je l'ai invité à m'accompagner

sur le plateau faire une virée. À cette époque il était dans l'impossibilité

de se déplacer seul. Nous avons roulé toutes vitres baissées

et serpenté les rues du Plateau de Saint-Denis à Delorimier et de Rachel

à St.-Grégoire à 20 km heure.

Nous avons terminé notre randonnée

sur la terrasse du VanHoutte rue Mont-royal. Il était ravi.

Le plateau était notre pays, et cette journée-là,
il en était le roi.  Il fut un roi rassembleur, fidèle en amitié et aimant.


Il est maintenant souvenir. Le plus beau des souvenirs de ma jeunesse.
Salut mon Guy...mon ami pour la vie.

André

En souvenir de Guy, le nostalgique.

Voici un texte sur l'amitié publié sur le site " Souvenirs du Plateau "

en 2006 par Guy Saucier.

 

        "" Chacun d'entre nous se souvient sûrement de ces dimanches midi où assis

autour de la table, ça riait, discutait pendant que maman nous servait

son délicieux "roastbeef" avec deux boules de patates pilées, des carottes sucrées et sa délicieuse sauce de "roastbeef".


          Je me souviens de ces moments de bonheur et d'innocence qui, malgré le fait que nous aimerions les reproduire avec nos propres enfants, ne seront plus jamais pareils.

         Je me souviens aussi de notre "gang", de chacun et chacune d'entre nous, de nos réunions hebdomadaires, des travaux que nous faisions et des quelques camps que nous avons faits. Plusieurs d'entre vous s'en souviendront sûrement et s'y reconnaîtront très certainement.

        Je me rappelle entre autre d'un temps des Fêtes où nous avions livré un panier de Noël, coin Fabre et St-Grégoire et où, sous la neige légère et étincelante qui tombait, nous avions fredonné "Aline" devant cette famille où la plus jeune se prénommait justement "Aline". L'émerveillement dans les yeux et le visage de cette fillette était apparent et l'émotion de tous était à fleur de peau !

        Que dire de ces sorties à la Ronde ou à l'île Ste-Hélène le dimanche après-midi ! Et ces "parties" où on dansait, où on chantait, où on faisait des blagues et parfois même où on se permettait de taquiner notre vieux copain Richard ! Et ces excursions de camping à Philipsburg ainsi que les expériences scientifiques faites avec la mobilette d'un ami...! Je me souviens aussi de l'air désespéré d'un Joseph Chaput abandonné sur le radeau un certain vendredi soir où il était allé pêcher. Et que penser de nos héroïques retours sur le pouce....

        Je me souviens d'Oka et des camps mémorables que nous y avons vécus. De Paquin qui avait peur des somnambules, du bruit infernal des casseroles traînées d'un bout à l'autre du dortoir vers 3 heures du matin. De la main de Guy C. que nous avions fait tremper dans l'eau alors qu'il dormait (vous savez sans doute pourquoi nous avions fait cela...) Et que dire aussi de ces délicieuses tartes volées aux filles un dimanche qu'elles étaient venues nous rejoindre. Ce vol pour le moins acrobatiques nous avait valu leur part de bêtises de nos co-légionnaires féminines. Je m'en voudrais aussi de passer sous silence nos visites à la

"porte du ciel", à l'hôpital St-Charles-Boromée où nous faisions manger les malades, nos rencontres avec l'aumônier de l'hôpital, le père Valère. Soeur Gisèle,

de la rue Papineau, qui, pendant un certain temps nous a confiés nos travaux hebdomadaires. Nos rencontres mensuelles à l'archevêché, rue Sherbrooke,

les liqueurs empruntées à la machine à liqueurs du dit archevêché, mon oncle Ernest et ma tante Estelle, Mme Pepin, Pierre Nantel, Micheline Côté, les filles de Chomedey, Denise Giguère, Lise et Jacqueline Brien, Céline Hurtubise et que dire de celui que l'exemple de notre mode de vie a convaincu de troquer sa soutane pour des pantalons: le bon frère Guy Lebeau.

       Ah! que de souvenirs ! N'était-ce qu'un jeu ou nous aimions-nous vraiment ?

Moi je pense qu'on faisait du bon travail, qu'on avait du "fun" mais que d'abord

et avant tout on s'aimait.

      Ainsi va ce site dédié à la mémoire, à la commémoration, à la souvenance, au souvenir d'un temps que l'on n'a pas vu passer, le regrette-t-on ? Oh non !

Et nous sommes heureux d'y avoir connu et fraternisé avec tous ces amies

et amis qui faisaient partie de la Légion... qui faisaient partie de nos jeunes vie...Souvenirs...souvenirs  ""

Guy Saucier

 

Dernière photo avec Guy.

Dernière phographie en compagnie

de notre ami Guy Saucier

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