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Famille Boileau

(Boullo)

Pierre Boileau


Pierre Boileau, le 11 mars 1692

Alphonse Boileau

 

 

Le presbytère de la paroisse de Sainte-Geneviève a été construit

en 1891, selon les plans de l'architecte Alphonse Boileau.

Ce bâtiment d'influence Second Empire en pierre bosselée, remarquable par la qualité de sa conservation,

se distingue par son décor raffiné constitué d'une belle

balustrade, d'une porte à double main avec vasistas

et de lucarnes à fronton triangulaire.

Georges Boileau fils d'Alphonse

Georges Boileau est né à Sainte-Geneviève de Pierrefonds (Québec) le 27 août 1885. Il prononça ses voeux perpétuels chez

les Oblats de Marie-Immaculée au scolasticat Saint-Joseph (Ottawa), le 8 septembre 1907.

Il est ordonné prêtre à Saint-Stanislas de Kostka (Québec),

le 23 juillet 1911. Il travaille au Québec jusqu'en 1918

pour se rend à Edmonton (Alberta).

Après un séjour dans l'Est (1920-1921), il se rend au

Collège de Gravelbourg (Saskatchewan) (1921-1930) puis à

Lebret (1930-1932. Durant cette période à Gravelbourg,

il publit plus de 14 chants patriotiques (1921 à 1929).

Établi ensuite au Juniorat de la Sainte-Famille

(Saint-Boniface, Manitoba), il oeuvre à titre de rédacteur

de L'Ami du Foyer (1932-1934). Il retourne ensuite au Québec

où il meurt le 22 août 1946. 

Benjamin Boileau

Benjamin Boileau est une personnalité fort intéressante pour

l'île Bizard puisque, menuisier de son métier, il était l'entrepreneur en charge des travaux de charpente

et de menuiserie de notre église actuelle. On dit aussi

qu'il aurait été l'entrepreneur de la première église,

ce qui est fort possible étant donné son âge;

toutefois, les archives paroissiales restent muettes à cet égard; elles ne font état que d'un confessionnal construit

par lui pour la première église.

Benjamin Boileau, aidé de ses fils aussi menuisiers,

était devenu un spécialiste de la construction d'église.

Il mourut tragiquement le 18 mai 1877, lorsqu'un ouragan

renversa l'église en construction à laquelle il travaillait

à Saint-Hypolite dans les Laurentides. Cet accident tragique faillit d'ailleurs faire d'autres victimes dans la famille;

en effet, deux de ses fils furent aussi blessés dans l'accident

et notamment Philéas. Un autre fils de Benjamin Boileau

était alors vicaire à Saint-Jérôme; il fut l'un des premiers avertis

de la tragédie et l'émotion fut si violente qu'il en perdit la raison;

il mourut à Saint-Jean-de-Dieu. Benjamin Boileau fut inhumé

dans le cimetière de l'île Bizard et l'on peut imaginer

la foule émue assistant aux obsèques dans le temple inachevé

qu'il avait bâti de ses mains; il venait justement d'être nommé marguillier de la paroisse, poste alors très honorifique.

À visiter:

http://www.sphib-sg.org/fib/BoileauC.pdf

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